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Peintre / Schilder |
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WADO
Né le 7 juin 1963 à Kinshasa/Zaïr. De retour en Belgique j'ai suivi une scolarité traditionnelle et j'ai suivi 3 années en cours du soir à l'académie des beaux arts à Namur (dessin et peinture). Après des études universitaire dans le domaine de l'économie, j'ai entamé une carrière dans le monde des affaires. J'ai fréquenté donc de très près le domaine du business. Parallèlement, durant toutes ces années, je n'ai jamais arrêter de peindre car c'était un vrai besoin. Il y a 3 ans j'ai décidé de tout arrêter pour me consacrer totalement à ma vraie passion, à mon mode d'exprtession privilégié. Concernant ma démarche artistique : Je peins toujours plusieurs toiles en parallèle. Ce que je peins? Je pense que je m'intéresse à restituer le monde tel qu'il est réellement, c'est à dire derrière les façades, sous les masques. Je tente de donner la parole à ceux que l'on empêche de parler, raison pour laquelle je peins pratiquement toujours des visages. Je montre ceux que l'on cache. Ci-après un article que je trouve très bien fait sur mon travail et qui est paru il y a qq temps dans la revue "confluent" à Namur. Wado 2007
Dans les entrailles incertaines de l'underground / des mondes interlopes marchent dans le noir entre l'écorce et la sève / le vrai monde parallèle y fomente ses complots et y tisse ses amours / ses dogmes ou ses drogues / il dissimule et tague ce qu'il veut exprimer / les intermittents des mondes nouveaux hantent toujours les catacombes parce qu'ils sont ce que les autres ne sont pas encore ou ne sont plus / les mondes en devenir commencent toujours comme ça / ils sont encore dans le sous-sol comme les germes d'une civilisation qui ne veut pas appartenir à celle des autres du dessus / de ceux qui sont comme il faut / qui mangent avec le petit doigt relevé et qui achètent au rabais les toiles à ceux qui pensent / ce qu'ils ont trop de mal à dire / l'Art pour ne pas mourir de la réalité. Je l'ai découvert à Dave à côté du château là où les oies sauvages font escale / il partage la berge avec les seigneurs locaux et les cormorans venant d'une lointaine contrée / le peintre Wado / un ex-jeune cadre bcbg déçu pivotant sur lui-même est devenu un radiesthésiste du non-dit / peut-être aussi un migrateur en partance comme les oies sauvages pour la découverte insensée qu'est l'aventure de l'art / cette odyssée folle qui n'atteint jamais la berge du continent qu'il voudra conquérir / l'artiste ne conquiert pas il visite les espaces et marque de son malaise existentiel son désir de crier sa jouissance d'être parfois dans les étoiles ou de survivre au rationnel des modes d'emploi.
Quand vous demandez à Wado qui il est / il vous répond qu'il explore l'envers / parce que l'endroit ne le rassure plus / comme le fit Basquiat quand il peignait d'indélébile son malaise sophistiqué / accros aux héroïques trips fuschia proches des sinistrés new wave du métropolitain / de la revendication sniffée avec des tags / depuis exposés à la Documenta de Kassel ou au Musée d'Art Moderne de New York / Wado vous répond aussi qu'il explore l'envers du masque qu'il dissimule encore avec des explosions de couleurs pour maquiller les ressentiments d'une société de plus en plus sans repères dopée à la surenchère des concepts racoleurs puisant leur genèse entre l'électro-ménager et le body-building ésotérique / James Ensor faisait aussi sa joyeuse entrée en traînant ses masques et ses squelettes de carnaval à la barbe de la bonne société d'une époque qui verra deux guerres et des millions de morts. Wado voit mieux dans le noir où il va devoir trouver ses traces / comme les autres artistes qui sont les derniers marathoniens de notre identité culturelle face au rouleau compresseur de la culture mondiale sous blister / il doit se montrer / poussez la porte / vous découvrirez un namurois qui ne vous montrera pas des Ponts de Jambes. © Michel Ciparisse Articles de presse
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Artistes de La Communautée Française |
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