Vincent Delpierre
Depuis 1989, participe très régulièrement à des expositions collectives en Belgique, mais aussi en Espagne et en Italie. Acquisition par la Province du Brabant Wallon, Publications : La part de l’œil n°5, Quanto le Accademie le arti, Musée d’art contemporain ULB. Temps de l’art, reprise d’atelier, Collection du Brabant Wallon. Troisième volet d’un cycle consacré au monde végétal, l’exposition que Vincent Delpierre présente au Palace marque une pose sur ses œuvres actuelles, mais ses recherches s’inscrivent dans une évolution permanente. Si, au fil du temps, l’artiste puise son inspiration aux sources des jardins et de l’architecture qui s’y rapporte, les peintures qu’il réalise actuellement s’orientent vers plus d’abstraction. Celui qui la découvre aujourd’hui verra des formes géométriques libres, de couleurs souvent douces et lumineuses. Elles composent des tableaux qui sont des propositions de promenades dans des espaces variés; espaces ouverts ou clos, champs colorés qui renvoient à d’autres champs, boucles souples, comme des chemins esquissés; autant de parcours où l’artiste invite le spectateur à s’emparer de cette liberté pour en jouer suivant ses impulsions. Plus tôt, les bases architecturées sur lesquelles se fondaient ses explorations étaient plus tangibles; les chalets ou autres éléments de construction intégrés à ses compositions faisaient l’objet de contre-propositions organisées à l’encontre de toute logique, pour devenir des jeux de surfaces et parfois de volumes, de couleurs et de lignes. De temps à autre, les planches de botanique et les noms de végétaux y figuraient également. Il semble qu’aujourd’hui, structures architecturales et inspirations végétales fusionnent, pour devenir des propositions purement picturales et rythmées, où l’artiste aime à faire sentir la trace des saisons et du temps, qui modifient couleurs et matières. La brillance de l’huile s’oppose à la matité de la peinture acrylique. Les transparences révèlent des superpositions qui confirment de la transformation de lieux, d’espaces, passages ou parcours. Parfois ce sont de fines lignes résiduelles, pointant entre 2 surfaces, qui en témoignent. Une peinture subtile et vivante par laquelle l’artiste nous offre sa vision du monde. Cécile Wagner
2012
|
Artiste de La Communauté Française de Belgique ![]() |
Toutes les photos
et textes présentés sur notre site Web sont soumis aux droits des artistes