Discipline : Céramiques


avec l'aide de





Marie Chantelot

Il s’agit de Cycles, de Recyclages.

Je préserve, je conserve dans la porcelaine des ensembles d’objets, leurs fragments, leurs seuls archétypes.

D’abord, je trie, je filtre, je rassemble, puis je ne transmets que ce qui me hante.

Je pioche dans un passé proche ou lointain et je « cuisine » ces mets du souvenir pour que d’autres puissent les savourer.

 

Nathalie Doyen

Nathalie Doyen élabore ses travaux en douce simplicité.

Oeuvrant par expérimentations et intuitions, elle crée minutieusement une multitude de modules qui - assemblés - composent un espace graphique et musical. Elle y interroge la structure mais aussi le mouvement, le rythme et le temps.

Chacune de ses expositions matérialise un état précaire révélateur d'un vaste processus de création imperceptible. "La mise en vue" est ici comparable à une cristallisation éphémère de recherches en perpétuelles transformations.

 

Pascale De Visscher

La langue est faite de mots tantôt durs, tantôt ronds à l’oreille, tantôt troubles, tantôt limpides à l’esprit. Mais tous, peu ou prou, sont d’abord traversés de sens pour qui parlent leur langue. Le mot, quand il s’écrit, est chez nous fait de lettres, unités autonomes et discrètes qui, assemblées, s’effacent elles aussi derrière le sens.

A les bien observer, cependant - je veux dire bien et longtemps - les lettres peu à peu s’affirment, imposant avec autorité leur graphie, purs contrastes de vides et de pleins. Et le sens, qui tel un fil les assemblait, peu à peu se délite et se brise. On comprend alors que si sens il y avait dans cet assemblage, il était de hasard et non de raison : pure convention, fruit d’une alliance arbitraire de traits et de sons. Mais qui dit « arbitraire », dit « arbitré.» Où? Quand? Et par qui? La question, sans doute, restera à jamais sans réponse : par personne, par tout le monde dans le lointain du temps. Alors pourquoi pas par moi, aujourd’hui?…

 

Sarah Guilloux

Parois, épidermes, la création porcelaine à fleur de peau de Sarah Guilloux entend questionner non seulement le corps et ses représentations mais aussi sa perception intime liée à l’«organe» ou plus justement l’organique, ses flux et mouvements, scissions et rassemblements.

Bern Wery   

 

Didier Rimée

« Une vie n’est pas une longue ligne droite, elle est faite de détour, de chemin de traverse, de bifurcations soudaines.

C’est une de celles aussi tragiques qu’inattendues qui m’a catapulté dans le domaine de l’art: je suis donc venu à la sculpture puis à la peinture par nécessité de traduire les tensions qui prenaient forme dans mon subconscient.

A partir de ce moment-là, mon vœu a été d’être  le plus proche possible de mon époque, d’y adhérer le plus étroitement possible sans me soumettre à un dogme esthétique…. en effet j’ai besoin de me sentir lié au monde physique et il me faut le courage de sculpter ou de peindre de façon non consensuelle, il me faut la vie (et donc la mort) dans toute sa densité. »

 

 

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Notre galerie a choisi la s.a. Léon Eeckman
pour assurer les nombreuses expositions
qu'elle organise